Aux côtés des camarades de Michelin à Cholet

Le 14 novembre, les camarades d’Angers se sont rendus sur le piquet de grève de l’usine Michelin à Cholet pour offrir une aide précieuse. Ils ont remis un chèque de 500 euros aux grévistes, un geste qui témoigne du soutien entre travailleurs dans une période où les tensions se font sentir.

Les membres du piquet ont exprimé leur gratitude envers la CGT de l’EP CDC pour cet appui financier. « Ça commence à être dur financièrement, on ne sait pas combien de temps on pourra tenir », ont-ils partagé avec nous.

Une usine paralysée, un bras de fer tendu

À ce jour, le blocus de l’usine Michelin est total : rien ne rentre, rien ne sort. Pourtant, la Direction semble jouer la carte de l’usure. Elle propose une prime de 600 euros aux salariés qui choisiraient de continuer à travailler malgré le mouvement. Une tactique qui vise à diviser, mais qui ne brise pas la détermination des grévistes.

Cependant, des fissures apparaissent dans l’unité syndicale. D’un côté, la CGT, attachée à la sauvegarde de l’usine et des emplois. De l’autre, des syndicats plus enclins à négocier des primes et des reclassements, soutenus en partie par le ministre de l’Industrie.

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