Les membres du piquet ont exprimé leur gratitude envers la CGT de l’EP CDC pour cet appui financier. « Ça commence à être dur financièrement, on ne sait pas combien de temps on pourra tenir », ont-ils partagé avec nous.
Une usine paralysée, un bras de fer tendu
À ce jour, le blocus de l’usine Michelin est total : rien ne rentre, rien ne sort. Pourtant, la Direction semble jouer la carte de l’usure. Elle propose une prime de 600 euros aux salariés qui choisiraient de continuer à travailler malgré le mouvement. Une tactique qui vise à diviser, mais qui ne brise pas la détermination des grévistes.
Cependant, des fissures apparaissent dans l’unité syndicale. D’un côté, la CGT, attachée à la sauvegarde de l’usine et des emplois. De l’autre, des syndicats plus enclins à négocier des primes et des reclassements, soutenus en partie par le ministre de l’Industrie.