Après avoir activement participé à la casse du système des retraites comme Directeur de cabinet de la Première Ministre Elisabeth Borne, désormais il s’attaque à la santé !

Alors qu’Aurélien Rousseau était très fortement pressenti pour remplacer Michel Yahiel à la tête de la Direction des Politiques Sociales (DPS) et comme Directeur général Adjoint de la CDC, il est finalement nommé ministre de la Santé dans le cadre du dernier remaniement du gouvernement qui confirme le maintien de la Première Ministre actuelle.

Sans même avoir besoin de traverser la rue ou de faire le tour du Vieux Port de Marseille, ce grand « professionnel » qui avait « le plus grand respect » du Directeur Général de la CDC, avait visiblement deux postes en vue suivant le remplacement ou non d’Elisabeth Borne, c’est beau la vie en Macronie…

Contrairement à ce qui existe aujourd’hui pour les collègues dans les services, un poste budgétaire supplémentaire avait même été spécialement créé pour son tuilage !

Aurélien Rousseau, une inébranlable conviction politique !

Enarque, ancien membre du parti communiste, directeur adjoint de cabinet de Manuel Valls puis de Bernard Cazeneuve à Matignon, patron de de l’ARS Ile de France en pleine crise du Covid puis Directeur de Cabinet de la Première Ministre d’Elizabeth Borne et enfin ministre de la Santé et de la Prévention, voilà un parcours cohérent, empreint d’une grande sincérité politique, comme on les aime !

Son dernier fait d’armes, son travail de l’ombre auprès d’Elisabeth Borne dans le cadre de la préparation et du passage en force de la loi sur la réforme des retraites., Quand on sait que les partis communistes et socialistes y étaient fondamentalement opposés, cela en dit long sur les convictions profondes de Monsieur Rousseau…

D’ailleurs, à la suite de sa nomination ministérielle, il n’a pas échappé à la presse le risque prégnant de conflits d’intérêt, son épouse (passée par le Cabinet McKinsey…) étant directrice déléguée de l’Assurance maladie…

C’est donc ce profil inquiétant qui avait été initialement choisi pour diriger la DPS avant un nouveau « retour de veste » dont il semble coutumier au regard de son parcours.

Si ne n’est toi cela sera donc ton frère (ou ta sœur) !

Si ce recrutement pourtant finement orchestré (fuite dans la presse, quasi-confirmation à demi-mot du Directeur général en CUEP…) a échoué, nul doute que le remplacement de Michel Yahiel se fera par un profil similaire à celui d’Aurélien Rousseau, à savoir un recyclage macronien dans les règles de l’art !

Cela interpelle sur la stratégie et la trajectoire imaginées par le directeur général ou le président de la commission de surveillance ou le président de la République (car on se demande qui dirige véritablement la CDC) pour la DPS et les régimes de retraites gérés par cette dernière !

En effet, l’avenir de la DPS semble de plus en plus s’assombrir au regard de ces choix, la CGT restera donc extrêmement vigilante quant à son évolution et alerte les personnels de cette direction quant à leur futur plus ou moins proche à la CDC. 

La CGT revendique une politique de recrutement d’emplois pérennes pour mettre fin a la précarisation des collègues notamment intérimaire et CDP et adapté à la charge de travail de plus en plus importante . 

Une amélioration significative des conditions de travail sur les sites de la DPS et la fin des mutualisations à tout va qui engendre stress et démotivation des équipes .